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- Le chiffre 7 est aussi un nombre sacré, un chiffre qui revient souvent dans la thora, au point que certains ont voulus y voir un code.

En fait pour comprendre la signification de 7, il faut se souvenir qu'Abraham (Abram avant son "illumination" divine) était un habitant d'Ur, cité sumérienne. Ce qui explique, que bien souvent la lecture des tablettes de Sumer nous aide à comprendre la Thora et vice et versa.

 

Uruk, cité sumérienne est situé après la confluence du tigre et de l'Euphrate, donc dans le territoire où la bible situe Eden, paradis terrestre où vécut le premier homme.
- Comme tout roi fondateur d'une cité ou d'une tribu, que ce soit au proche orient ou en Europe du nord plus tard(viking, clan germains) ou comme les grands patriarches bibliques, ou les héros grecs, il inspire une épopée, c'est à dire un récit mêlant histoire et mythologie à valeur symbolique et identitaire.
"Deux tiers de son corps étaient d'un Dieu, mais le troisième tiers était mortel".
"Il opprime les guerriers d’Uruk comme un tyran. Gilgamesh, disent-ils, ne laisse pas un fils à son père (…) Lui, pourtant pasteur d’Uruk, ne laisse pas une jeune fille à sa mère, fût-elle fille d’un preux et même déjà promise.
Son peuple se plaignit aux Dieux. Anu le maître duciel entendit leur prière et demanda à la grande déesse de la terre, Aruru de façonner un être capable de lutter contre Gilgamesh:
À ces paroles Aruru conçut une image d’Anu, lava ses mains, prit de l’argile, la jeta dans la steppe ; Dans la steppe forma Enkidu le preux. Mis au monde en la Solitude, Puissant bloc de Ninurta, Velu par tout le corps, Il a chevelure De femme, Drue comme ceux de la déesse des orges. Ne connait ni peuple ni patrie. Vêtu comme Sumuqan (dieu des bêtes sauvages), En compagnie des gazelles, Il broute l’herbe, Avec les hardes, se presse au point d’eau ; Avec les bêtes il boit.

 

Hors Gilgamesh, plutôt que d'affronter Enkidu, va préférer lui envoyer une courtisane pour le séduire!

Gilgamesh, accompagné D'Enkidu, va tuer un "géant" qui s'opposait à ce qu'on coupe une forêt de cèdres.
Ce géant est probablement un homme des bois, libre comme l'était Enkidu, un chef de tribu défendant son territoire,

Ce sera le premier meurtre d'Enkidu qui tue son "frère" des bois sous l'influence de Gilgamesh. Par la suite Enkidu qui doit maintenant travailler la terre, regrette sa vie d'antan, mais il est trop tard. Gilgamesh va l'entraîner sur les chemins de "la gloire guerrière" où il trouvera la mort. Cette histoire n'est pas sans rappeler l'histoire d'Adam qui à cause d'Eve mangea la pomme, suite à cela Dieu le chassa du paradis. Il est important de savoir que Gilgamesh est un nom dynastique et donc l'histoire de Gilgamesh peut en fait être l'histoire de plusieurs suzerain, idem pour l'Adam et les patriarches bibliques ce qui explique les longévités de "800" ans par exemple. Gilgamesh va vassaliser Enkidu qui va s'établir dans le pays avec la courtisane. En considérant que les tablettes de Sumer constituent la mémoire de la dynastie Gilgamesh, et la génèse la mémoire de la lignée Enkidu(Adam biblique) vassalisé, on reconstitue assez bien l'histoire:

  • La "pomme" d'Eve n'est rien d'autre que les fruits du verger de Gilgamesh volé par Enkidu, Eve devient la courtisane qui le séduit et permet sa vassalisation. Enkidu goûte d'abord les délices du palais, puis Gilgamesh l'installe avec la courtisane qu'il prend pour femme sur une terre qu'il doit cultiver. Il regrette sa vie d'homme des bois(perte du paradis du fait de Gilgamesh qu'il a pu considérer lui aussi comme un Dieu), mais il n'a plus la condition physique pour vivre la vie sauvage.
  • L'assassinat d'un autre homme des bois  Umbaba(lire L'épopée de Gilgamesh)  par Enkidu devenu agriculteur n'est pas sans rappeler le meurtre d'Abel le berger, par Caïn le cultivateur du livre de la génèse. Mais dans ce récit  se mêle le récit du combat historique entre les deux chefs de tribus, et le récit mythologique d'un combat ou Umbaba prend l'aspect d'une force de la nature mystifié par le dogme du héros. Mais Umbaba n'est pas un pasteur mais un chasseur, chassant des troupeaux de bêtes sauvages.

Comme dans les écrits bibliques, des catastrophes climatiques sont vécues comme des punitions divines: 

Gilgamesh refuse les faveurs de la déesse Ishtar, lui reprochant d'assassiner ses amants dont elle se lasse, ce qui entraîne  "la fureur d’Ishtar qui va demander à son père Anu de quoi venger ces rebuffades. Celui-ci lui reproche d’avoir provoqué Gilgamesh mais accède à son désir de créer le Taureau céleste pour frapper Uruk. Il lui demande toutefois de parer à la famine que provoqueront les ravages du Taureau. Ce seront sept années de famine pour le pays d’Uruk. Tu devrais donc d’abord amonceler du grain et faire abonder la verdure. Ishtar le rassure. Anu lui remet les longes du Taureau. Elle l’emmène au centre d’Uruk. Et l’y lâche. Descendant au bord du fleuve en sept lampées il le diminue. En s’ébrouant, par trois fois il ébranle la ville, creusant des crevasses qui engloutissent les gens. Enkidu y tombe jusqu’à la ceinture. Il en sort d’un bond, se saisit des cornes du Taureau et s’adresse à Gilgamesh pour réclamer son assistance. Tandis qu’il saisira le Taureau par la queue, Gilgamesh plongera son glaive entre la corne et la nuque. Ils le tuent et offrent son cœur à Shamash".(extrait de wikipédia, les tablettes sumériennes)."

Comme nous l'avons vu dans des articles précédents(voir liens bas de page), la conception du divin est lié au volcanisme. Mais ensuite, tout ce qui rappelle les manifestations sismiques ou une éruption volcanique, est vécu comme une manifestation du divin. En ce qui concerne le taureau céleste, la description évoque un orage violent, suivi d'inondations, ce qui n'a rien de surprenant pour une ville située près de l'embouchure de l'Euphrate. L'épée d'Enkidu divinisé(donc cette inondation se produit après le règne du premier Gilgamesh et la mort d'Enkidu 1er) rappelle un éclair qui fait suite au tonnerre dont le bruit évoque le bruit d'une explosion volcanique(il n'y a pas de volcan à Sumer, ce souvenir est donc celui des ancêtres de Gilgamesh1er ou Enkidu qui est étranger, et le tonnerre est assimilé au bruit de l'explosion volcanique dans la mémoire collective). Après l'orage, une douce pluie puis le soleil, le sang du taureau céleste versé qui fait réapparaître Shamash, le soleil, à qui l'on offre le coeur du taureau. Avant l'orage, le taureau diminue le fleuve de 7lampées, ce qui signifie qu'une période de sècheresse a précédé  un orage ou une période d'orages violents suivis d'inondation. Hors, il est vrai que le niveau de l'Euphrate qui traverse le pays de Sumer peut se réduire à un ruisseau, surtout si la déforestation évoquée dans l'épopée de Gilgamesh est responsable d'une diminution de l'évaporation des feuillages et donc favorise la sécheresse. A noter qu'après plusieurs générations de Gigamesh pratiquant la déforestation, les vents ont augmentés en puissance, ce qui dans la mythologie va se traduire par: Umbaba, l'homme des bois qui s'opposa à la déforestation, est devenu lui aussi un "héros" et c'est lui qui de son soufle puissant soufle sur la cité de Gilgamesh.Mais malgré "le soufle puissant de Umbaba", la déforestation pour les besoins maritimes se poursuivra puisque Gilgamesh tue un Umbaba déÏfié.

 

 

 - Ce passage de l'épopée de Gilgamesh est un "bijou" ethnologique: Ce monde des dieux et leur comportement de jalousie, colère...si humain est identique à la mythologie des grecs ou celle des vikings. Un point commun du polythéïsme arien, avec cette différence que les Dieux grecs symbolisent des forces naturelles, à l'exception d'Athéna, déesse d'Athène et de l'intelligence donc déesse inspiratrice de l'intelligence humaine tout comme Ea à Sumer inspire les hommes; alors que les dieux vikings symbolisent des forces de la nature dont l'esprit "fort" du héros devient le maître et acquière par elles, l'immortalité.Il en va de même pour le "Dieu" de Moïse dont le livre de l'exode dit qu'il est "plus fort que les autres dieux. "Donc, le peuple de Moïse n'a pas besoin d'idole, son Dieu ancestral est au dessus des Dieux territoriaux des pays traversés par les nomades hébreux. Cependant, il est à noter que lorsque les hébreux traversent une région infectée de serpents, Moïse fait fabriqué un serpent géant afin que le peuple le suive. En effet, le serpent mue et donc on le croie immortel dans l'épopée de Gilgamesh, en agissant ainsi, les hébreux se place sous la protection du Dieu des serpents! Ce n'est qu'avec Jésus de Nazareth, que le Dieu universel fera son apparition, aussi bien chez les chrétiens que chez les juifs ou musulmans ultérieurement.

- Ce passage nous permet même de mieux comprendre le sens du "sacrifice humain". S'il arrive malheur à une cité, c'est que l'esprit ancestral du héros n'est plus assez fort pour protéger sa cité, où qu'il a besoin d'absorber la force d'une victime sacrificielle. Rappelons que dans le cannibalisme, on consomme un adversaire non pas pour se nourrir mais pour absorber sa force. Quand, avec le héros, la notion de Dieu est apparu, il est logique qu'on leur ait attribué un besoin d'absorber la force des victimes sacrificielles.

Quand on sait que les amérindiens firent des milliers de victimes sacrificielles par peur des éclipses et pour renouveller la force du soleil en arrachant le coeur de la victime, ceci rappelle le mythe sumérien de Gilgamesh arrachant le coeur du taureau céleste suivi du retour du soleil. On peut se demander s'il n'y a pas une source mythologique commune, et donc une histoire commune à Sumer, Hokkaïdo au Japon, et l'Amérique centrale par colonisation par voie maritime, en longeant les côtes, est de l'Amérique du Nord, donnant lieu à la fameuse légende amérindienne des "dieux blancs" bons et civilisateurs dont Graham Hancock s'est fait l'écho dans "l'empreinte des dieux"?

 

 

- Mais pour comprendre la signification du chiffre 7, il faut se rapporter au récit de Gilgamesh se rendant au mont Mashu sur l'île au nord du Japon, Hokkaïdo, en longeant les côtes d'Iran, d'extrême orient, afin de connaitre le secret de l'immortalité du "héros du déluge". 

Quand Gilgamesh arrive au Japon au Mt Mashu, l'acceuil de Utanapishti est plutôt froid, il lui dit:

"Qu’as-tu gagné à errer de la sorte ? Tu t’es épuisé, saturant tes muscles de lassitude, Rapprochant la fin de tes longs jours. L’humanité, sa descendance, doivent être fauchée Comme le roseau de la cannaie. Le beau jeune homme, la belle jeune fille, dans l’amour, s’affrontent ensemble à la mort. La Mort Que personne n’a vu, Dont nul n’aperçoit le visage, Dont nul n’entend la voix. La Mort sauvage qui fauche les hommes. Bâtissons-nous des maisons pour toujours ? Scellons-nous des engagements Pour toujours ? Partage-t-on un patrimoine entre frères Pour toujours ? Les haines dans le pays subsistent-elles Pour toujours ? Le fleuve amène-t-il la crue Pour toujours ? De libellules glissant sur le fleuve Face au soleil, D’un seul coup ne reste rien. Le mort et le dormeur se ressemblent. La Mort, qui pourrait peindre son visage ? (…) Les Grands-dieux rassemblés (…) Nous ont imposé La mort, comme la vie, Nous scellant seulement l’instant de notre mort."

Finalement Gilgamesh s'endort, probablement , comme il le croit, qu'un court instant. Mais Utanapishti lui fait croire qu'il a dormi sept nuit et sept jours, prétendant avoir déposé un pain tout les jours,le premier est moisi, les autres durs, le dernier frais. Par ce superfuge, il veut lui faire comprendre que la mort est comme un long sommeil, l'esprit est le plus souvent au royaume des morts, il perd sa conscience d'être et du temps qui s'écoule, successivement, il pourra animer brièvement 7 corps, sans garder souvenir de sa vie précédente. Si Gilgamesh ne peut avoir de fils à sa ressemblance, c'est qu'il en est à son septième corps! Le déluge, dont la description est commune à Sumer et le livre biblique de la génèse, remonterait à 7 500 ans. Il aurait eu lieu là où se trouve l'actuelle mer noire, par rupture de la barrière du Bosphore, ce qui aurait entraîné l'invasion d'un lac d'eau douce et d'une vallée par la mer méditerranée. D'autre part le mythe sumérien, dit que "sept sages" furent à l'origine de la fondation de Sumer. Il faut probablement entendre par là non pas 7 individus  mais plutôt 7 dynasties se succèdant dans le temps, un esprit qui va habiter 7 corps successivement, et le Gilgamesh de l'épopée est le septième de la dynastie Gilgamesh. Il devra donc à sa mort se morfondre dans les enfers ou devenir un héros puis son esprit, un DIeu, après sa mort.

Dans l'épopée de Gilgamesh, Utanapishti, le "héros du déluge", vit dans l'ïle des bienheureux au pied des monts jumeaux Mashu. Ces monts sont en fait situés dans une ancienne caldeira, entouré d'un lac d'eau douce, dans l'île de Hokkaïdo au Japon, "au bout du monde".Utanapishti serait donc un ancêtre du peuple autochtone du Japon, les Ainus à peau blanche, actuellement en voie de disparition, dont précisément l'origine reste mystérieuse.

  Avant le déluge, il vivait à Shuruppak, une cité sumérienne, il échappa au déluge tout comme Noé, en faisant monter sa famille et ses animaux sur un bateau, il toucha terre sur le Mt Nisil.

Le récit biblique évoque bien plus  le déluge en mer noire, il y a 7500 ans. La transgression des eaux du golf persique, envahissant une grande partie des terres, daterait de 8000 ans. On peut donc imaginer qu'après la montée des eaux en Mésopotamie, Utanapishti fut le premier roi, fils de Ubar Tutu ayant régné avant le déluge mésopotamien à Shuruppak, à s'établir au "bout du monde", Isolé sur une île, la population ne s'est pas métissé, et sans doute est-elle assez nombreuse pour qu'il n'y ait pas épuisement génétique. Dans la genèse, les patriarches antédéluvien ont des durées de vie également très longue, Adam(et il n'est pas le seul), vit plus de 900 ans. Ubar Tutu aurait vécu 18 600 ans! Dans la genèse tout comme dans les récits sumériens, les noms sont des noms dynastiques d'une lignée attachée à une terre, quand un homme quitte sa terre natale, il change de nom, et transmet un nouveau nom dynastique. Ainsi Adam âgé de 130 ans "engendra un fils à sa ressemblance", selon son image, et lui donna le nom de Seth. Tous les jours que vécut Adam furent de 930 ans, puis il mourut.On peut donc imaginer le scénario suivant: après l'invasion des eaux persiques, une partie de la population a migré en suivant la côte iranienne, pensant que si l'eau "avançait", elle devait avoir reculé à l'autre bout, et son roi décida donc d'aller s'installer à l'autre "bout du monde".

Tandis qu'un autre groupe, migra en suivant l'Euphrate, s'établit sans doute autour du lac de Van, dont le peuplement est également très ancien, puis sur les bords de l'ex lac recouvert par la mer noire, y fondant une grande cité. Mais cette cité fut engloutit par l'invasion des eaux méditerranéennes. Ceux qui vivait loin de cette cité, qui eurent le temps de se réfugier sur un bateau, Noé et les siens, débarquèrent près du mont Aarat, puis, migrant en sens inverse, fondèrent Ur(ou Uruk), première ville sumérienne. Le premier Gilgamesh serait son fondateur, mais le métissage avec "les hommes des bois", peut être originaire d'Ethiopie, fit prendre conscience de la mort à son descendant le Gilgamesh de l'épopée qui fit le voyage jusqu'à Utanipshi pour comprendre son "immortalité". Il est d'ailleurs curieux de voir que dans les tablettes sumériennes et dans le livre de la génèse, les causes du déluge ne sont pas les mêmes: dans l'épopée, c'est le bruit fait par l'activité incessante des hommes qui dérange les hommes, dans le déluge biblique, " la terre était remplie de violence, et toute chair avait corrompue sa voie". Abram qui nous transmet le déluge biblique, l'associe à une punition du métissage: l'homme est à "l'image de son Dieu ancêtre", la venue de métis montre qu'un autre esprit, issu d'un autre dieu-héros, s'installe sur cette terre, ce qui provoque la colère du Dieu local qui préfère détruire sa terre plutôt que de la voir conquise par un rival.

 

-Ainsi, le nombre 7 est un nombre sacré dans la bible, dans les textes sumériens également.C'est le nombre de générations, le nombre de corps d'un esprit qui quitte sa terre natale. Pour se régénérer, il doit retourner sur sa terre natale. Il est aisé de comprendre qu'un petit groupe, au bout de sept générations, est soit consanguin ou métissé, et il se différenciera plus ou moins de son groupe d'origine suivant qu'il a des caractères génétiques dominants ou récessifs.

On peut supposer que dans les cités états, les dynasties royales, la consanguinité donnait l'impression d'une reproduction "clonée", mais au bout de la 7eme génération, stérilité, affections génétiques faisaient disparaître une lignée, issue d'une même femme, ou bien encore, comme ce fut le cas des cités sumériennes, conquises par les akkadiens, par métissage, une faible population perd son identité, se dilue dans le grand nombre. Hors une statuette sumérienne montre une tête avec des yeux bleus, un caractère donc récessif, qui explique le sentiment d'absorption d'une population génétiquement récessive au sein d'une autre à caractère dominant.

Mais Gilgamesh ne fut pas rassurer, au début du récit, il est dit que ses sujets se plaignent de lui car il prend pour lui un grand nombre de femmes, y compris des femmes mariés. Il a peur de la mort car il n'arrive sans doute pas à avoir un fils qui lui ressemble, Utanapshi lui fait comprendre qu'il n'a pas de fils car son esprit possède son dernier corps, le septième. Gilgamesh veut savoir pourquoi la dynastie Utanapshi a survécu au déluge, c'est à dire a dépassé la septième génération. Utanapshi n'a pas de réponse. Gilgamesh est désespéré, son esprit occupe son dernier corps, il a donc avec l'aide de Enkidu, tenté de devenir un "héros" dont les générations suivantes transmettent oralement le récit de ses aventures, un homme à l'esprit fort, un esprit qui pour survivre n'a pas besoin d'un autre corps, un esprit qui devient un Dieu, une force de la nature, bienveillante pour son peuple qui lui doit respect en lui faisant des offrandes, malveillante pour l'envahisseur. Ce qui explique que seul "le héros" peut soumettre ou détruire un autre peuple protégé sur sa terre par son dieu ancestral. Si une lignée masculine s'éteint avant la septième génération, c'est qu'un Dieu mécontent l'a maudit. La stérilité est considérée comme une malédiction, ce qui se retrouve même dans les civilisations chrétiennes. A Sumer, la femme possède la terre, elle est liée à la terre, son corps donne des corps, l'homme possède l'esprit et c'est son esprit qui lors du premier rapport sexuel, donnera vie à ces corps, les rapports sexuels ultérieurs nourrissant simplement ces corps si l'on se rapporte aux textes bibliques. Lorsqu'un esprit arrive au septième corps, si ses vies précédentes ont été exemplaires, c'est un esprit fort, celui du "héros". A sa mort, le héros devient un DIeu, qui anime un élément de la nature, il se manifeste dans le feu, le vent, la mer déchaîné, tout ce qui est "mouvement". Mais Enkidu n'est pas mort au combat, son esprit (le sang qui coule) ne s'est pas échappé avec la force du guerrier pour devenir un Dieu, il est mort de maladie, son corps affaibli signait l'affaiblissement de son esprit qui libéré par la mort erre donc en enfer, lieu de séjour des esprits ou âmes ordinaires qui erre dans le monde souterrain ennuyeux, pour Gilgamesh, ces "errants" prennent aspect d'insectes, plus tard ce seront des fantômes, des ombres, qui tourmentent les humains(ce que l'on retrouve dans les légendes de Perse où la déesse Ishtar menace pour se venger "d'ouvrir la porte des morts").Gilgamesh craint donc d'être lui aussi maudit par les Dieux, de mourir de maladie qui est pour lui une malédiction qui fera de lui un esprit faible condamner à errer aux enfers.

Gilgamesh veut  donc devenir immortel en obtenant un autre corps comme Utanapishti qui a "survécu au déluge". Il faut entendre par là que la dynastie d'Utanapishti de fils en fils est antérieur au déluge.En effet Utanapishti est le fils du roi antédéluvien Ubar Tutu qui régna 18 600 ans. On voit bien qu'il s'agit là de la durée d'une dynastie et non de la

Pris de pitié, Utanapishti lui indique un endroit où pousse une herbe au fond de l'eau, censé le protéger de la maladie(ou malédiction) qui lui conservera sa jeunesse, un esprit fort.

-La légende dit qu' il trouva au fond de la mer, une plante piquante sensée redonner la jeunesse, ce qui était peut être en fait une méduse, mais la légende conclut qu' un serpent lui la vola et c'est pour cette raison que les serpents restent jeunes en changeant de peaux annuellement.
Gilgamesh, finalement en concluera que la meilleur façon de devenir immortel, est de survivre dans la mémoire des siens, que seuls ses exploits gardés par écrit, rendront immortel son souvenir sur terre. Une vie héroïque et un grand nombre d'enfants le vénérant feront de lui un esprit à l'égal d'un Dieu protecteur de sa lignée. Ainsi s'explique l'apparition de l'écriture à Summer.

Cela explique hélas, que lorsque une ville sumérienne se vit prise, un roi, sa famille,ses serviteurs,et son or, périrent sur un bûcher,dans l'espoir de survivre, de devenir un esprit d'Ea.
Gilgamesh, à la fin de son périple, comprit que le héros du déluge avait voulu lui faire comprendre que la mort était le repos serein d'une vie bien remplie, et semble avoir eu une conception de la survie de l'esprit,  proche de la conception qu'en aura le christianisme.

 

- Le chiffre 7 restera un chiffre sacré dans la bible, même si la raison en sera oublié, car avec Abram, une nouvelle conception de la vie et la mort apparait.

La réponse que n'a su lui donné Utanapshi, nous la connaissons:

L'histoire de Gilgamesh, c'est aussi celle d' Abram qui prendra le nom "d'Abraham", originaire d'Ur(Ur ville de Sumer fut sous contrôle à une époque par les akkadiens qui sont un peuple sémite) dont sa femme qui est aussi sa demi-soeur par son père polygame, est "stérile", jusqu'à ce qu'Abraham et Saraï se rendent en Egypte: Abram quitte Canaan "car il y eut une famine dans le pays; et Abram descendit en Egypte pour y séjourner...Il dit à Saraï: "tu es une femme bel de figure.Quand les égyptiens te verront, ils diront: -c'est sa femme! Et ils me tueront, et te laisseront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma soeur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi. Lorsqu' Abram fut arrivé en Egypte, les égyptiens virent que sa femme était fort belle. Les grands de Pharaon la virent aussi et la vantèrent à Pharaon; et la femme fut emmené dans la maison de Pharaon. Il traita bien Abram à cause d'elle, et Abram reçut des brebis, des boeufs....Mais l'éternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, au sujet de Saraï, femme d'Abram.

Alors Pharaon appela Abram et dit: "Qu'est ce que tu m'as fait? Pourquoi ne m'as tu pas déclaré que c'était ta femme? Pourquoi as tu dis, c'est ma soeur? Aussi l'ai je prise pour ma femme. Maintenant voici ta femme, prend là, et va t'en! Et Pharaon donna l'ordre de le renvoyer avec tout ce qui lui appartenait.

Saraï finalement, enfantera tardivement après que trois hommes furent invités par Abram à manger sous leur tente au lieu dit "les chênes de Mamré" et que l'un d'eux ait annoncé que Saraï enfantera un fils.A cette annonce, Sara "rit en elle même" en disant : "maintenant que je suis vieille, aurais je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux." Un des hommes lui a dit "tu as ri" ce qui montre qu'il l'observait.

Quand cette annonce est faite, Abram a quatre vingt dix neuf ans, quand le fils de Saraï nait, il a 100 ans, après que Dieu fit alliance avec lui en lui demandant de circoncire tous les hommes et nouveaux nés mâles, il prend le nom d'Abraham et sa femme, celui de Sara.S'il s'agit d'un nom dynastique, il n'est pas "vieux", mais jusqu' à Abraham, la durée dynastique ne cesse de diminuer. Hors la genèse montre que toutes les unions sont fortement consanguines, ce qui est certainement la cause de stérilité. Mais les rédacteurs de la bible, ne pouvaient imaginer une "malédiction" sous forme de stérilité touchant Adam et Sara, et les générations qui suivent ont le même problème, Rachel, Rebecca auront elles aussi des difficultés pour enfanter.

Après quoi, Abraham accompagne "ces hommes":

"Abraham alla vers eux pour les accompagner. Alors l'éternel dit: "...Abraham deviendra une nation grande et puissante, et en lui seront bénis toutes les nations de la terre...Et l'éternel dit: " je vais descendre, et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si celà n'est pas, je le saurai. Les hommes s'éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham tente d'intercéder en faveur de Sodome: "feras tu aussi périr le juste avec le méchant?"... Le Seigneur promit de ne point détruire Sodome s'il s'y trouve ne serait ce que 10 justes. L'éternel s'en alla...et Abraham retourna dans sa demeure. Les deux anges arrivèrent à Sodome..."

 

-On constate que comme dans l'épopée de Gilgamesh,  dans l'épopée d'Abraham, tantôt on parle d'"hommes", tantôt de Dieu et de deux anges, donc, dans cette épisode de la génèse tout comme dans la mythologie greque , Dieu et ses subalternes(dieux secondaires chez les grecs, anges chez les hébreux) peuvent prendre apparence humaine.

- Avant cette épisode Agar l'égyptienne, la servante de Sara et que cette dernière a offert à Abraham afin qu'elle lui fasse un fils, se moque de Sara. En effet, Agar a dû accouché "sur les genoux" de Sara, ce qui signifie que Sara adopte le nouveau né, Ismaël. Tout comme un nouveau né animal, privé de sa mère, adopte la première personne qu'il voit, par ce stratagème, une épouse stérile pouvait adopter l'enfant de sa servante qui était censé la reconnaître pour mère. Mais Agar et son fils Ismaël se rient de Sara.

-Deux cultures s'affrontent: celle de Sara où la femme n'a de fils que si "l'Eternel" lui l'accorde un corps pour l'esprit de son mari, et celle dAgar l'égyptienne, pour qui la stérilité est une malédiction qui touche Sara, puisqu' Abraham a eu un fils avec elle.

 

Après la rencontre avec l'Eternel et ses deux anges, Abraham se rendra à Guérar, là encore, il disait "c'est ma soeur", et Sara fut enlevé par le roi de Guérar, Abdimélec(un phillistin).Il se justifiera de son mensonge en disant au roi de Guérar " Qu'il avait peur d'être tué s'il disait qu'elle était sa femme, mais elle est aussi ma soeur car elle est  la fille de mon père, mais elle n'est pas la fille de ma mère.

Même si selon la genèse, "l'Eternel" prévient Abdimélec que Sara est la femme d'Abraham, et que pour cette raison il ne couche pas avec elle, on peut avoir des doutes sur la paternité d'Abraham envers Isaac fils de Sara...

L'explication est sans doute mystique: Sara adopte le fils de sa servante en la faisant accouché sur ses genoux, mais Agar refuse qu'on lui vole son fils ce qui entraîne la colère de Sara qui, après avoir eu son propre enfant, veut chasser Agar et son fils Ismaël en disant: son fils n'héritera pas avec mon fils.

C'est sans doute la raison pour laquelle Abraham instaure la circoncision à lui même et tous les hommes vivants ou naissant dans sa maison: un sacrifice qui les unit tous au Dieu Eternel, le Dieu d'Abraham. Abraham a donc instauré "l'adoption" divine.

- Plus tard, Moïse interdira les unions entre proches parents, mais l'histoire du chiffre sept ne s'arrête pas là: l'église interdira l'union entre parents jusqu'à la septième génération! Mais en fait, elle tolèrera les mariages entre cousins germains à condition qu'il n'y ait pas un cousinage à la fois par la mère et par le père.
- Le chiffre 7 est un chiffre sacré dans la Thora, mais également dans l'hindouisme et le bouddhisme, il s'est répandu sans doute avec les croyances d'une civilisation mésopatamienne qui se répandit de la mer noire jusqu'au Japon, le long des côtes d'extrême orient.
- L'épopée de Gilgamesh fut traduite dans de nombeuses langues anciennes, du moyen - orient et des pays du Levant. Elles sont été trouvées dans la bibliothèque du roi Assurbanipal à Ninive das sa bibliothèque, des traductions ont été retrouvés dans toute la mésopotamie, en Syrie, et en Anatolie, jusque dans les textes de la mer morte à Qram.
Le rayonnement philosophique de Gilgamesh  semble lié aussi bien à la mythologie greque qu'au livre de la genèse, qui inspira à Abraham "l'adoption divine" par la circoncision qui remplaçait "le fils à l'image du père" par la ressemblance des traits du visage, ou encore au judaïsme de Moïse qui refusait le métissage par fidélité à son Dieu paternel, ce qui eut pour conséquence dramatique après la victoire sur les médianites, le massacre des femmes non vierges et des enfants de sexe masculins, bien qu'il maintint la circoncision(la femme de Moïse, une médianite, donc une descendante de la femme éthiopienne d'Abraham, circoncira elle même son fils en disant à Moïse "tu es pour moi un époux de sang,"afin que son fils soit reconnu comme un descendant d'Abraham). Il fut à l'origine du culte du héros qui vit éternellement dans la mémoire de son peuple et donc, tout comme un Dieu, devient un esprit éternel qui guide son peuple chez les grecs, un héros qui mérite "le paradis" chez les juifs pharisiens ou dans l'esprit chevaleresque moyenâgeux.
Jésus de Nazareth, gardera l'idée d'une vie exemplaire, mais elle devra être au service de la communauté et non dans la recherche de la gloire individuelle, le paradis dit-il "est au milieu de vous", c'est à dire le paradis nait de l'altruisme, de l'intérêt que l'on porte à ses proches. Il aime la vie, et encourage la fête quand des proches ou amis se retrouvent, il combat les excès de l'ascétisme, il y a un temps pour le receuillement en Dieu qui doit se faire discrètement, et un temps pour le partage des joies de la vie avec son entourage. De même, le sacrifice de sa vie ne peut se concevoir que pour sauver une autre vie. L'enfant a un esprit en partie de sa mère, en partie de son père, et donc au sein d'une communauté qui se régénère, l'esprit du disparu ne fait qu'un avec l'esprit du créateur.
De nos jours encore, ces questions existencielles restent en suspens, entre ceux qui veulent survivre dans une identité collective comme une identité religieuse ou le nationalisme, ceux qui sont des adeptes du "vivons le mieux possible et après moi le déluge", ceux qui s'enferment dans des rites identitaires par peur de disparaître, ceux qui disparaissent par isolement, par perte d'identité, et qui parfois vivent par illusion dans un monde virtuel.

-Et c'est à tous ceux qui recherchent une nouvelle force spirituelle qui unit les hommes pour construire un avenir serein, que la philosophie écolobabiste s'adresse:

 

 

référence:

  •   Wikipedia
  • La sainte bible traduite par Louis Secong
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  • : cartographies géopolitiques crées d'après le roman "le temps des révélations".voir site: http://marie_jeanne_ jourdan.publibook.com Roman à thèmes: sociologie, philosophie religieuse, cataclysme planétaire et organisation sociale à l'échelle planétaire permettant d'y faire face.
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  • Ce blog décrit le monde utopique des "écolo-babistes", d'après le roman le temps des révélations, édition site publibook.
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