cartographies géopolitiques crées d'après le roman "le temps des révélations".voir site: http://marie_jeanne_ jourdan.publibook.com Roman à thèmes: sociologie, philosophie religieuse, cataclysme planétaire et organisation sociale à l'échelle planétaire permettant d'y faire face.
L'enseignement par paraboles de Jésus:
évangile de Marc 7 verset 1 à 23:
Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s'assemblèrent auprès de Jésus. Ils virent quelques uns de ses disciples prendre leurs repas avecdes mains impures, c'est à dire non
lavées.Or les pharisiens et tous les juifs ne mangent rien sans s'être lavés soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; et quand ils reviennent de la place publique, ils ne
mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont aussi beaucoups d'autres observances traditionnelles comme le lavage des cruches et des vases d'airain. Et les pharisiens et les scribes lui
demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures? Jésus leur répondit: hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur
vous, ainsi qu'il est écrit:
Ce peuple m'honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi.c'est en vain qu'ils m'honorent, en donnant despréceptes qui sont des commandements des hommes.
Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes.
Il leur dit encore: vous rejettez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit: honore ton père et ta mère; et celui qui maudira son père ou sa mère sera
puni de mort. Mais vous vous dites: si un homme dit à son père ou à sa mère: ce dont j'aurais pu t'assister est corban; c'est à dire c'est une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rienfaire
pour son père ou sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition , que vou savez établie. Et vous faites beaucoup de choses semblables.
Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit: Ecoutez moi tous et comprenez. IL n'est hors de l'homme rien qui, entrant en lui puisse le souiller; mais c'est ce qui sort de lui qui
le souille. Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende.
Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole. Il leur dit: vous aussi, êtes vous donc sans intelligence? Ne comprenez vous pas que rien
de ce qui du dehors entre dans l'homme peut le souiller?
Car celà n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets qui purifient tous les aliments. Il dit encore: ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme
car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes que viennent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols,les cupidités, les méchancetés, la fraude, le
dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme.
Ce texte appelle plusieurs réflexions:
- Les pharisiens dans ce texte semblent observer des règles hygiéniques, mais il s'agit en fait d'un rituel de purification. L'eau dans le judaïsme a des vertus purificatrices, ainsi lorsque des
soldats reviennent du combat, avant de pénétrer dans le camps doivent-ils se purifier en se baignant dans la rivière la plus proche. Jésus condamne donc en fait les rituels de purification:
l'eau n'efface pas le crime. L'erreur au moyen âge fut de voir dans ce texte une condamnation de règles hygiéniques, et le christianisme moyennageux eut le triste effet de voir disparaître
le souci de purification à valeur hygiénique de l' Antiquité. Cependant il est vrai que si l'eau est elle même polluée ou contient des parasites, elle peut être un vecteur de tansmission de
maladies ou parasites, et Jésus évoque l'idée juste dans le système digestif, la salive, les sucs digestis ont des vertus antiseptiques. Mais là n'est pas le propos de Jésus, il distingue les
règles des hommes en société, sans pour autant les rejeter ni les imposer, qui décident de la manière de se comporter en société, et les valeurs humaines qu'au nom de Dieu on se doit de
respecter, Dieu ne nous juge pas sur des rituels traditionnels, mais sur les actes résultant de mauvaises pensées naissant au coeur de l'homme et dont il faut apprendre à se débarrasser:
jalousie, convoitise, haine meurtrière, pensée d'adultère...sinon nous perdrons nos valeurs humaines.
- Ce texte est un exemple parfait des conséquences désastreuses de la croyance dépourvu d'esprit critique et de réflexion, mais aussi de la mentalité religieuse qui consiste à "conserver
les rituels" en oubliant le but de la religion. Ainsi dit-il qu'il est préférable d'être un soutien alimentaire à des parents âgés plutôt que de faire une offrande au temple au détriment de cette
aide alimentaire.
De la même manière aujourd'hui, on peut se demander si le musulman qui ne mange pas de porc, même élevé dans de bonnes conditions sanitaires, mais consomme des aliments trop gras, trop sucré, contenant des substances nocives à la santé, n'observe pas une tradition vidée de son sens, ou le croyant qui n'est pas un antinucléaire et accepte donc que l'homme prenne le risque de porter une atteinte grave au patrimoine génétique de l'humanité.
La bouillabaisse ou la soupe de Jésus!
En effet, le passage de l'évangile connu sous le nom de "la multiplication des pains" par les amateurs de "miracles", semble bien révéler que Jésus, après avoir innové en coupant le vin avec l'eau( les noces à Cana en Galilée: -Jean 2(1 à 10), eut un grand succès en son temps pour avoir eut l'idée, le premier en Palestine, de faire "une bouillabaisse", c'est à dire une soupe aux poisson, recette régionnale provençale:
Multiplication des pains pour les 5000 hommes.
(Evangile de Marc chap 6, v 30 à 44)
Les apôtres, s'étant rassemblés auprès de Jésus, lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et toutce qu'ils avaient enseigné. Jésus leur dit:Venez à l'écart dans un lieu désert, et
reposez vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger.
Ils partirent donc à l'écart, dans un lieu désert. Beaucoup de gens les virent s'en aller et les reconnurent,et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança au lieu où ils se rendaient.
Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'eils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
Comme l'heure était déjà avancée, ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est un lieu désert, et l'heure est déjà avancée; renvoie-les afin qu'ils aillent dans les campagnes
et dans les villages des environs, pour s'acheter de quoi manger. Jésus leur répondit: Donnez leur vous même à manger. Mais ils lui dirent: Irions nous acheter des pains pour deux cents deniers
et leur donnerions nous à manger? Et il leur dit:Combien avez vous de pain? Allez voir. Ils s'en assurèrent et répondirent: cinq et deux poissons. Alors il
commanda de les faire tous assoir par groupes sur l'herbe verte, et ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante. IL prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux vers le
ciel, il rendit grâces. Puis il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, ...Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.
commentaire:
- Jésus et ses disciples veulent se reposer dans un lieu désert, loin de leurs "fans", ils partent donc pour quelques jours, et comme le lieu est désert, ils emportent comme provisions, un aliment de base: le pain, et donc non pas "cinq pains" pour 12, mais cinq pains par personne, prévoyant sans doute, un pain par jour par personne pendant 5 jours.
- Ils se rendent en barque dans ce lieu, hors la foule, à pied et contournant l'eau, arrive avant lui car probablement ils pêchent deux petits poissons par personnes.
- Il répartit la foule en groupe de cent et de cinquante.
Neuf disciples donnent chacun leurs cinq pains et leurs poissons à chaque groupe de cent, un donne divise sa ration en deux pour deux groupes de cinquante, deux gardent leur ration pour Jésus et ses disciples pour cinq jours.
Avec chaque pain et du poisson, on fait une soupe pour dix, et avec 5 pains, on fait de la soupe pour 5 fois 10 personnes, soit, 500 personnes, comme chacun des dix disciples donne 5 pains, on obtient donc bien de la soupe pour 10 fois 500 personnes, soit 5000 personnes.
-Un autre jour, toujours dans l'évangile de Marc, Jésus fait une soupe avec 7 pains et des petits poissons pour 4000 personnes: Jésus institue "la bouillabaisse" comme plat du partage entre "frères", fils d' un Dieu paternel, et fixe la recette sur la base des chiffres sacrés: 7, le nombre de pains, le nombre de poissons variant selon la pêche, pour 4000 convives, 4000 étant un multiple du nombre sacré 40.