cartographies géopolitiques crées d'après le roman "le temps des révélations".voir site: http://marie_jeanne_ jourdan.publibook.com Roman à thèmes: sociologie, philosophie religieuse, cataclysme planétaire et organisation sociale à l'échelle planétaire permettant d'y faire face.
- Résumé de l'épopée de Guilgamesh, roi d'Uruk, vers -2700 à
-Uruk, cité sumérienne est situé après la confluence du tigre et de l'Euphrate, donc dans le territoire où la bible situe Eden, paradis terrestre où vécut le premier
homme.
- Comme tout roi fondateur d'une cité ou d'une tribu, que ce soit au proche orient ou en Europe du nord plus tard(viking, clan germains) ou comme les grands patriarches bibliques, ou les héros
grecs, il inspire une épopée, c'est à dire un récit mêlant histoire et mythologie à valeur symbolique et identitaire.
"Deux tiers de son corps étaient d'un Dieu, mais le troisième tiers était mortel".
"Il opprime les guerriers d’Uruk comme un tyran. Gilgamesh, disent-ils, ne laisse pas un fils à son père (…) Lui, pourtant pasteur d’Uruk, ne laisse pas une jeune fille à sa mère, fût-elle
fille d’un preux et même déjà promise.
Son peuple se plaignit aux Dieux. Anu le maître duciel entendit leur prière et demanda à la grande déesse de la terre, Aruru de façonner un être capable de lutter contre Gilgamesh:
À ces paroles Aruru conçut une image d’Anu, lava ses mains, prit de l’argile, la jeta dans la steppe ; Dans la steppe forma Enkidu le preux. Mis au monde en la Solitude, Puissant bloc de
Ninurta, Velu par tout le corps, Il a chevelure De femme, Drue comme ceux de la déesse des orges. Ne connait ni peuple ni patrie. Vêtu comme Sumuqan (dieu des bêtes sauvages), En
compagnie des gazelles, Il broute l’herbe, Avec les hardes, se presse au point d’eau ; Avec les bêtes il boit.
- Hors, nous avons vu, qu'Enkidu, qui évoque "l'Adam" biblique venait probablement d' Afrique, au nord de la dépression du Dakanil, qu'une éruption du volcan Erta Alé aurait fait fuir
.( Textes
sumériens, Thora, Croyances égyptiennes, issus d'une même source religieuse originelle)
Là encore, la comparaison avec la génèse est flagrante: il est conçu avec de l'argile "jeté dans la steppe", ce qui évoque parfaitement les rejets de lave des puits de lave des volcans du
Dakanil.(voir lien plus haut) et c'est une image d'Anu, car la lave est projeté dans le ciel et les coulées sur la terre rappelle les nuages du ciel. Lors de la rédaction du livre de la génèse,
Anu, Aruru, ont disparus, il ne reste que "l'Eternel" qui correspond au dieu Ea sumérien, et cela donnera: "Dieu créa l'homme à son image."
- Hors Gilgamesh, plutôt que d'affronter Enkidu, va préférer lui envoyer une courtisane pour le séduire,
Dans le livre de la genèse, on peut lire:" les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes, parmi toutes celles qu'ils choisirent. Alors l'Eternel dit: "mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de 120 ans. Les géants étaient sur la terre en ces temps là. Il en fut de même après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles eurent des enfants, ce sont ces héros qui furent fameux autrefois."
Shamat("joyeuse" en akkadien). c'est notre "Eve" biblique, ce qui signifie "la vivante"en Hébreux "car elle est la mère de tous les vivants". Enkidu, de part sa haute stature, vêtu de peaux de bêtes, ses traits africains, son habilité à déjouer les pièges impressionne les sumériens, il est pris pour un "dieu" ou un demi-dieu, son apparence le fera représenter par l'imaginaire collectif par un satyre, moitié homme, moitié bouc, la manière dont Shamat lui est offerte, tout de blanc vétu, évoque la légende du minotaure à qui l'on sacrifiait une jeune fille. Dans la génèse, une phrase énigmatique devient subitement compréhensive: "lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de le terre et que des filles leur furent nés, les fils de Dieu, virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes, parmi toutes celles qu'ils choisirent. Alors l'Eternel dit:"mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours ne seront que de 120 ans. Les géants étaient sur terre en ce temps là. Il en fut de même après que les files de Dieu furent venus vers les filles des hommes., et qu'elles leur eurent données des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans les temps anciens." Ce passage évoque un métissage avec des étrangers dont le chef est pris pour un Dieu, comme ce fut le cas pour Enkidu. Ce métissage engendra un durée de vie plus courte, ce qui n'a rien d'étonnant, puisque une population peut être porteuse d'une infection banale qui se révèlera fatale pour une autre, et la bible, comme la mythologie greque fait allusion à des "héros", enfants métis, considérés comme "demi-Dieu". C'est ce métissage selon la bible qui déclencha la colère divine et le déluge. Dans l'épopée de Gilgamesh, le déluge fut provoqué, parce que les hommes devenaient nombreux et trops bruyants. Hors, le déluge selon les tablettes sumériennes a eu lieu "avant" la rencontre, ce qui démontre bien que la bible est un recceuil hétéroclite de textes d'époquesdifférentee.
Eve, influencée par "le serpent", séduit Adam en le poussant à manger "le fruit défendu" de l'arbre de la connaissance, suite à cela, ils voient qu'ils sont nus et dicerne le bien du mal, tous
deux sont chassés d'Eden et doivent travailler le sol pour se nourrir, Eve "enfantera dans la douleur".
Dans l'épopée de Gilgamesh, la "courtisane" représente Eve, seulement au lieu d'une courtisane se prostituant sur l'ordre de son roi, c'est une femme tentatrice poussée par le désir symbolisé par
le serpent qui séduit Adam comme la courtisane séduisit Enkidu afin de le corrompre par la civilisation. Et c'est là l'origine de l'image de la femme que gardera une tribu de
chasseurs-ceuilleurs absorbé par la "civilisation" sumérienne, la justification biblique "l'homme dominera sur la femme" se substituant à la femme fille de la déesse mère du néolithique, "la mère
des vivants" dont on comprend mieux le culte en lisant dans l'épopée de Gilgamesh, sa rencontre avec "le héros du déluge", cataclysme ayant engendré la mer
noire par rupture de la barrière du Bosphore, il y a environ 7millénaires.
Nulle doute qu'Enkidu, le ceuilleur-chasseur crut trouver le paradis en se retrouvant dans une région d'agriculteurs, de pasteurs de troupeaux dont il décimait verger et troupeaux, en
fait la même histoire qui se reproduira en Amérique du Nord lorsque les amérindiens, chassés de leur terres par des colons européens, voleront le bétail ou les chevaux de ces derniers en toute
bonne conscience.
Ce dernier regrettera sa liberté, mais s'étant "civilisé", il ne peut revenir à sa vie errante qui était son paradis, il doit travailler le sol. Quant à Eve, elle "enfante
dans la douleur" selon la génèse, cela évoque les complications obstrétricales d'un bassin peut être trop étroit pour un enfant issu d'un métissage avec un homme de stature très différente de
celle des hommes d'Uruk, ou peut être un accouchement difficile a été interprété comme une punition divine. Dans la génèse, c'est Adam(Enkidu) qui est chassé du paradis après avoir mangé la pomme
symbolisant la connaissance du bien et du mal, la honte de la nudité. Enkidu doit travailler pour Gilgamesh qui fait figure de Dieu à ses yeux, puisque Eve lui a permis de bénéficier de la
"civilisation d'Uruk". La Thora est donc un assemblage de nombreux textes dans lesquels, Dieu représente successivement, un roi mythifié, des phénomènes sismiques ou volcaniques, et enfin
Ea, héritage prédiluvien d'un dieu-esprit animant tout ce qui vit, source de multiples esprits de corps(des laboureurs, soldats...) ou un esprit tribal, ou animant tout ce qui bouge, le vent, les
sources, ...ce qui donnera des dieux sulbaternes.
Gilgamesh, accompagné D'Enkidu, va tuer un "géant" qui s'opposait à ce qu'on coupe une forêt de cèdres.
Ce géant est probablement un homme des bois, libre comme l'était Enkidu, un chef de tribu défendant son territoire, et comme par la suite Guilgamesh va jusqu' au mont Mashu, à Hokkaïdo, grande
île nord du Japon, il est plus que probable qu'il s'y rendit par voie maritime, longeant la côte, en direction de l'est pour trouver où se lève le soleil et lui rendre hommage(Gilgamesh est
d'ailleurs protégé par le Dieu soleil, Shamash, protecteur dynastique, tout comme Aton, Dieu soleil chez les égyptiens et protecteur du pharaon Akineton(serviteur d'Aton), milieu du 2eme
millénaire avant J.C. Enkidu qui est décrit comme un personnage libre, non agressif, une fois civilisé sous l'influence de la courtisane, il devient comme Gilgamesh, ambitieux et despotique, avec
cependant un sens plus aigü de la justice, gardant la nostalgie de sa vie d'antan. En s'appuyant sur la génèse et les tablettes sumériennes qui rapportent dans les deux cas les origines d'Abraham
puisque ce dernier était un habitant d'Ur, on peut conclure que "l'homme sauvage"
Enkidu prit le nom "d'Adam" en s'établissant à Sumer en aval des affluents de l'Euphrate, une zone inondable, si bien que par la suite le récit du déluge avec formation de la mer noire, intégra
le souvenir d'une inondation meurtrière pour la tribu d'Adam. Adam comme Gilgamesh sont des noms dynastiques, et l'épopée de Gilgamesh recouvre peut être l'histoire de plusieurs roi de cette
dynastie. Adam eut deux fils, Abel fonda une tribu de bergers, Caïn de "laboureurs", leurs descendants virent sans doute dans leur rivalité qui est celle, éternelle, des nomades et sédentaires,
un parallèle avec l'histoire de Enkidu qui se sédentarise et le géant gardien des cèdres, qu'Enkidu assassine par loyauté envers Gilgamesh. Mais cette forêt contenait probablement un arbre
"sacré", gardien peut être de l'esprit de sa tribu d'origine, dont la coupe plongea Enkidu dans une profonde dépression qui le conduira à la mort: il rêve que son esprit rejoint un lieu sous
terre, "une foule devenue des démons grattant la terre pour trouver une nourriture immonde". Cette vision est une ébauche des enfers, l'esprit reste prisonnier sous terre, il anime la vie des
insectes grouillant sous terre, il nereviendra pas à la vie en tant qu'humain, cette conception évoque celle des égyptiens dans laquelle l'âme doit traverser le monde du chaos, où se
trouve le scarabée, ce n'est pas un enfer de feu et de tortures cependant comme au moyennage en Europe chrétienne. Gilgamesh est bouleversé, il voit Enkidu se décomposer, des insectes semble
naître de cette décomposition. Gilgamesh, l'égocentrique que la mort angoisse, qui prenait les femmes de ses sujets pour assurer des "corps" à son esprit, se demande si Enkidu n'avait pas raison
et s'il n'a pas coupé l'arbre de la vie dont la consommation des fruits donne à l'homme sa "semence"(terme biblique), prenant ainsi conscience du rôle géniteur de l'homme. Inquiet pour son
immortalité sur terre, il va chercher à comprendre, qui de la femme ou l'homme redonne vie à un esprit.
Cette mort conduisit Gilgamesh à une longue réflexion sur la vie et la mort. Les enfants d'Eve, métis africain-caucasien ressemblait à Enkidu l'africain, alors que dans le
culte de la déesse-mère, elle contient toutes les femmes qui comme "les poupées russes" s'emboîtent et redonne un corps à un même esprit. Les unions consanguines au sein de la tribu donnaient des
individus à forte ressemblance, les rapports sexuels étant considérés comme des apports nutritifs au même titre que l'allaitement du nouveau né. Cette déesse mère était liée à la terre, donc
quand un fils quittait sa tribu, il prenait un autre nom le liant à la terre, sa femme consommant les produits de cette terre, fournirait un corps habité par l'esprit de la tribu, comment Enkidu,
se demanda Gilgamesh pouvait-il avoir des enfants différents de ceux donnés par la déesse terre? Au début, puisque ses enfants étaient à son image, Gilgamesh le considéra comme un dieu sulbaterne
engendré par la déesse terre, mais sa mort le rendit perplexe. Alors il eut peur lui aussi d'être mortel, d'avoir coupé l'arbre qui selon Enkidu donnait la vie, et que c'était l'homme qui
transmettait la vie, celle de l'esprit du héros qui avait gagné une terre pour les siens, ce qui explique que dans le judaïsme futur héritage de la culture sumérienne d'Abraham, la femme est la
propriété de l'homme et que Mahomet la compare à une "terre de labour".
En proie à une peur mystique panique, il va entreprendre un long voyage afin de trouver le héros du déluge qui a gagné l'immortalité, vit dans le sanctuaire dédié au soleil, là où se couche le
soleil, derrière le mont Maschu.
Il se rend d'abord aux portes du Soleil, "où veille les hommes scorpion", c'est à dire près du volcan Erta-alé en Ethiopie, au nord de la dépression du Dakanil, le pays d'origine d'Enkidu,
pensant suivre le "tunnel du soleil", il ne peut s'approcher des lacs de laves, et donc il suit la côte, trouve des rivages acceuillant,"jardin du Dieu soleil", l'Inde notamment et les rivages
d'extrême orient, qui vont représenté l'image populaire du "paradis" céleste dans les religions se réclamant d'Abraham, et il atteindra ainsi Hokkaïdo. Au milieu de l'ïle vit un descendant
de la civilisation prédiluvienne détruite par le déluge en mer noire, qui vit là pour être témoin "du temps écoulé depuis le déluge", une tribu qui croit à l'imortalité del'esprit tribal qui
habite des corps successifs. Dans sa rencontre avec le héros du déluge, nous apprenons ainsi que cette cité prédiluvienne, civilisation mère en Egypte, à Summer, et des Ainuts, s'appelait
Shuruppat.
- Gilgamesh eut donc plusieurs avis:
- Celui de Siduri, "la tenancière des Dieux", qui semble adopté la même philosophie qu'Enkidu, à l'époque où il vivait libre dans la nature, une vie qui apprécie
les petits bonheurs quotidiens d'une vie simple et qui lui dit:
Gilgamesh, où donc cours-tu ? La vie que tu poursuis, tu ne la trouveras pas. Quand les dieux ont créé
l’humanité, c’est la mort qu’ils ont réservée aux hommes. La vie ils l’ont retenue pour eux entre leurs mains. Toi Gilgamesh, que ton ventre soit repu, Jour et nuit réjouis-toi, Chaque jour fais
la fête, Jour et nuit danse et joue de la musique ; Que tes vêtements soient immaculés ; La tête bien lavée, baigne-toi à grande eau ; Contemple le petit qui te tient par la main,
Que la bien-aimée se réjouisse en ton sein ! Cela, c’est l’occupation des hommes.
Quand enfin il trouve Utanapishti, "le héros du déluge" immortel mais qui ignore pourquoi, ce dernier
n'a pas de réponse à lui donner:
Qu’as-tu gagné à errer de la sorte ? Tu t’es épuisé, saturant tes muscles de lassitude, Rapprochant la fin de tes longs jours.
L’humanité, sa descendance, doivent être fauchée Comme le roseau de la cannaie. Le beau jeune homme, la belle jeune fille, dans l’amour, s’affrontent ensemble à la mort. La Mort Que personne n’a
vu, Dont nul n’aperçoit le visage, Dont nul n’entend la voix. La Mort sauvage qui fauche les hommes. Bâtissons-nous des maisons pour toujours ? Scellons-nous des engagements Pour
toujours ? Partage-t-on un patrimoine entre frères Pour toujours ? Les haines dans le pays subsistent-elles Pour toujours ? Le fleuve amène-t-il la crue Pour toujours ? De
libellules glissant sur le fleuve Face au soleil, D’un seul coup ne reste rien. Le mort et le dormeur se ressemblent. La Mort, qui pourrait peindre son visage ? (…) Les Grands-dieux
rassemblés (…) Nous ont imposé La mort, comme la vie, Nous scellant seulement l’instant de notre mort.
Finalement Gilgamesh s'endort, probablement , comme il le croit, qu'un court instant. Mais Utanapishti lui fait croire qu'il a dormi sept nuit et sept jours, prétendant avoir déposé un pain tout
les jours,le premier est moisi, les autres durs, le dernier frais. Par ce superfuge, il veut lui faire comprendre que la mort est comme un long sommeil, l'esprit est le plus souvent au royaume
des morts, il perd sa conscience d'être et du temps qui s'écoule, successivement, il pourra animer brièvement 7 corps, sans garder souvenir de sa vie précédente.
Le nombre 7 est un nombre sacré dans la bible, sans doute dans les cités états, les dynasties royales, la consanguinité donnait l'impression d'une reproduction "clonée", mais au bout de la 7eme
génération, stérilité, affections génétiques faisaient disparaître une lignée, issue d'une même femme. Mais Gilgamesh ne le comprit pas.
Il crut trouver au fond de la mer, une plante piquante sensée redonner la jeunesse, ce qui était peut être en fait une méduse, mais la légende conclut qu' un serpent lui la vola et c'est pour
cette raison que les serpents restent jeunes en changeant de peaux annuellement.
Gilgamesh, finalement en concluera que seuls ses exploits gardés par écrit, rendront immortel son souvenir sur terre, qu'une vie bien remplie et un grand nombre d'enfants le vénérant
feront de lui un esprit à l'égal d'un Dieu protecteur de sa lignée. Cela donnera chez les grecs "le culte du héros", et expliquera qu'à Summer, lorsqu'une ville se vit prise, un roi, sa
famille,ses serviteurs,et son or, périrent sur un bûcher,dans l'espoir de survivre de devenir un esprit d'Ea.
Gilgamesh, à la fin de son périple, comprit que le héros du déluge avait voulu lui faire comprendre que la mort était le repos serein d'une vie bien remplie, et semble avoir eu une conception de
la survie del'esprit, proche de la conception qu'en aura le christianisme.